Lagneau de gauche a le ventre en forme de poire. L’agneau de doite a le ventre longiligne => la caillette est vide ! La thermogénèse (= production de chaleur) : Production chaleur à partir graisses de réserve (gras brun) Les réserves sont constituées en fin de gestation: donc insuffisantes si sous nutrition des mères Déclenchée par un des constituants du colostrum: Aumoment de la mise à bas des brebis, la surveillance doit être incessante, la nuit comme le jour; on doit séparer immédiatement du gros troupeau la brebis et l’agneau qui vient de naître. On leur fait à chacun une même marque qui doit les faire reconnaître plus tard, dans le cas assez fréquent où dans le nombre il y aurait des brebis qui refuseraient d’allaiter leurs petits. Ils’agit d’un gouvernement céleste dont le Roi est Jésus Christ et auquel se joignent les 144 000 qui viennent de la terre. Sa domination s’étendra sur les humains fidèles et il aura le pouvoir d’établir la paix sur la terre. Après sa mort, Jésus a été ressuscité et il est allé au ciel. Symbolismede l’agneau. le mâle est le bélier. Afin que le sacrifice soit parfait, il est nécessaire que l’animal soit sans défaut. Selon la tradition musulmane, Jésus (Issa) est le seul homme qui n’ait jamais péché. Sourate Myriam 19:19 (Coran) « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d’ UN FILS PUR Nousréussissons à le dégager et la pauvre brebis semble épuisée Très contents de le libérer enfin, nous constatons que l'agneau est mort Bien formé mais la peau de son ventre n'est pas fermée et tous ses viscères sont dehors Nous l'avons vite enlevé car la brebis commençait à le lécher. 0jwANTI. l'essentiel Jean-Paul Scoquart est un éleveur du Larzac qui a longtemps eu le record d’attaques de loups sur son troupeau. Retraité depuis 2 ans, il raconte l’épreuve vécue. Comment vit-on sa première attaque de loup ? On est incrédule, on ne veut pas y croire, on se dit que ce n’est pas ça, que c’est le fait d’une bande de chiens errants. Puis, il y a les traces sur les corps et l’on comprend que c’est le loup qui est passé par-là. Cela a débuté en 2014 et duré 4 ans. Il a fallu convaincre l’administration de la réalité des attaques. Ce fut aussi un très long combat… L’attaque est un choc ? Oui, on bascule dans autre chose avec la crainte que cela recommence. On se dit qu’il faut veiller la nuit, on s’inquiète, les nuits en sont écourtées. On travaille la journée en scrutant le ciel pour voir si les vautours ne tournent pas dans le ciel. C’est le signe qu’il y a pour eux des corps à déchiqueter au sol. S’installe alors un grand sentiment d’abattement personnel. Une attaque de loup, pouvez-vous la décrire ? Les gens pensent que le loup se choisit une ou deux proies, les attaque, les tue, les dévore et s’en va le ventre plein. Ce n’est pas ça. Une attaque met le troupeau en panique. Des brebis meurent de stress, le cœur bloqué par cette anxiété qui les étreint et qui empêche leur cœur de pomper. On trouve ensuite à terre, celles qui ont été égorgées. Ensuite, il y a celles qui sont mutilées avec une cuisse en moins, un anus arraché qui pend. Il y a du sang partout. Il y a quelques années, nous ne pouvions pas euthanasier les brebis blessées tant que l’expert de l’administration n’était pas venu. Il fallait avoir des preuves de l’attaque du loup Les brebis sont un animal résistant. Certaines agonisaient pendant des heures en attente de cette vérification par un agent administratif. Ensuite, on pouvait les euthanasier. Croyez-moi, cela vous remue le ventre. Oui, j’ai pleuré de voir ce résultat-là. Alors quand j’entends dire que les éleveurs cassent les pieds car ils sont remboursés de leurs brebis mortes, le raccourci est terrible. C’est comme si la souffrance de nos brebis, de nous-même n’existent pas. Dans ces moments-là, l’argent on n’en a rien à faire ! C’est rare d’entendre un éleveur reconnaître cette tristesse profonde qui s’étend en lui ? Nous vivons dans le monde rural avec le cycle de la vie et de la mort des animaux qui nous accompagnent. On a cette habitude qui fait que nous avons cette pudeur de nous taire. C’est une erreur car nous sommes des hommes avec une sensibilité comme tous les autres. Le regard de certains citadins sur le monde rural est complexe car ils ne le connaissent pas, nous jugent. Avant, dans toutes les familles, il existait un lien familial avec la ruralité. Cela s’est perdu. Comment vivre avec le loup ? J’ai, en quatre années, perdu 100 brebis et une bonne trentaine d’agneaux sur plusieurs attaques. Je sais que loup et pastoralisme ne fonctionnent pas ensemble. On nous a parlé des chiens de protection. Pour moi, on m’a dit qu’il m’en fallait 13. C’est ingérable d’autant que ce type de chien est compliqué avec les promeneurs et les chiens de ces promeneurs. Alors comment faire ? En s’épaulant entre nous les éleveurs, en restant unis et solidaires. Pire que les attaques du loup, c’est le fait de devoir se retrouver seul en pleine détresse. On n’imagine La conclusion retenue pour ce dossier est cause de mortalité indéterminée », indique la préfecture de l’Aube. Article réservé aux abonnés Article réservé aux abonnés Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous à partir de à notre offre articles. Sans engagement de durée. En profiter Vous êtes déjà abonné ou inscrit ? Connectez-vous Il était une fois une jeune brebis qui avait mis au monde trois petits agnelets un blanc, un brun et un noir. Elle les élevait seule avec constance et courage, se souvenant avec tristesse de son premier époux un si beau bélier avec sa toison noire, puis du second, magnifique aussi, avec sa toison blanche. Des hommes cruels les tondaient régulièrement. On ne pouvait plus savoir dès lors qui était le bélier noir et qui était le bélier blanc. Mais un jour tous deux furent emmenés à l’abattoir une fois leur rôle de père accompli. La brebis savait fort bien ce qu’il était advenu d’eux car, à chaque fois qu’un bélier disparaissait, quelques mois plus tard le fermier ramenait une belle peau de bélier propre et nettoyée qu’il mettait fièrement dans l’appentis. Elle l’avait parfaitement reconnue. Aussi avait-elle expliqué à ses trois fils que plus tard il leur faudrait s’enfuir de la ferme et aller vivre dans la montagne parmi les mouflons et les chamois. Cette jeune mère fort cultivée se souvenait très bien du triste sort de la chèvre de monsieur Seguin ou des sept chevreaux un seul avait pu se cacher. Alors sans relâche elle avait enseigné aux trois petits turbulents toutes les ruses et métamorphoses du loup. Il était capable de se déguiser en petite fille, en grand-mère ou même en brebis s’il le fallait. Elle leur avait expliqué qu’il ne fallait faire confiance à aucun loup, qu’il soit chrétien, musulman ou qu’il se prétende non-croyant et végétarien. Patiemment elle leur apprit à courir, à escalader les murs et les rochers près de la ferme mieux que des cabris et surtout à ne pas se comporter comme des moutons de Panurge en présence d’un quelconque danger et surtout face au loup. Afin qu’ils puissent survivre dans la montagne, elle leur apprit à manger des racines et des ronces comme les chèvres, des glands comme les cochons et des baies sauvages comme les marmottes. Puis à regarder au ciel le manège des buses qui piquaient droit sur les petits mulots ou les lapins égarés en leur rappelant que dans la montagne les aigles beaucoup plus puissants pouvaient les attaquer. Les petits agneaux avaient bien grandi et la maman brebis pressentit qu’il était temps de préparer leur fuite dans la montagne. Elle demeurait sur le qui vive et inquiète car elle avait bien observé que son mouton noir avait beaucoup mieux suivi son apprentissage que ses deux frères trop agités. Le petit blanc, le plus insouciant était plus préoccupé de faire boucler sa toison au soleil que pressé d’écouter ses conseils. Quant au petit brun, son esprit était plus accaparé par la laine ondulée et parfumée des blanches agnelles que par la crainte d’un hypothétique grand méchant loup qu’il n’avait jamais vu. Les mères exagèrent toujours, pensait-il, pour que nous nous tenions tranquilles. Le fermier passait de plus en plus souvent dans la bergerie et caressait avec sourire et satisfaction le dos des trois petits moutons bien nourris, rêvant aux bénéfices. Décidemment il avait bien fait de mélanger les races ! Il n’aurait pas besoin de teinture pour fabriquer ses pulls en pure laine multicolore, et ces petits corps étoffés seraient bientôt excellents... Maman brebis comprit qu’il n’y avait plus une minute à perdre ses petits partiraient cette nuit même. Elle avait tout prévu récupéré les quatre peaux de mouton de leurs pauvres pères et grands-pères dans l’appentis car elle savait qu’un froid très vif sévissait la nuit dans la montagne une blanche pour le plus jeune, une brune pour le cadet et deux noires pour l’ainé. Avisée et très habile elle avait replié les peaux de façon à réaliser trois sacs de couchage avec des poches et leurs attaches en laine tressée qu’elle avait fabriquée avec l’aide de son amie la poule qui se servait de son bec pour faire les trous des passe-lacets. Elle les disposerait sur le dos des moutons comme la selle du cheval de la ferme. Ainsi ces belles peaux serviraient pour le transport de la nourriture puis de couverture à chaque nuitée. Pour les réconforter, bien qu’ils ne fussent plus des agnelets, elle leur donna exceptionnellement du lait car elle attendait un futur petit mouton en fait ce serait une agnelle d’après l’échographie du vétérinaire. Elle empila de grosses rations de fromage sec et dense dans les sacs qu’elle mit sur leur dos. Afin qu’ils ne puissent pas être repérés par quiconque durant leur long voyage, elle dénoua à regret leur collier et sa clochette qu’elle mit autour de son propre cou. Et ce fut le grand départ Partez », leur dit la mère, Ne vous retournez pas et montez au plus haut dans la montagne, là où ni le loup ni les hommes ne pourront vous atteindre. Apprenez à vivre avec les chamois et les superbes mouflons, racontez et montrez-leur ce que je vous ai appris et ils vous aideront à progresser encore et à vous méfier des gros oiseaux rapaces ». L’ainé s’élança le premier sans se retourner, mais ses frères eurent ce moment d’hésitation et d’intense émotion. Finie la douceur de leur mère, ils ne la reverraient jamais, ni ne verraient naître leurs frères et sœurs. Seul l’ainé avait compris que la séparation était la condition de leur survie pour lui et ses frères. Venez vite, ne regardez pas en arrière ! » s’exclama-t-il. Il ne fallait pas qu’ils voient les yeux de leur mère qui n’avait pu retenir ses larmes, ni ne perçoivent les sanglots qui secouaient ses boucles splendides en même temps que leurs trois petites clochettes. Ils avancèrent et grimpèrent les premières pentes douces toute la nuit, se retenant bien de brouter l’herbe verte comme la jeune chèvre Blanquette. Et lorsque l’aube pointa, ils décidèrent de se reposer près des rochers et des arbres. Mais le mouton noir prévint ses frères Il nous faut poursuivre sans attendre ». Il faisait jour, il savait qu’il n’y avait rien à craindre des loups musulmans car c’était la période du Ramadan. Mais il restait tous les autres loups, et il lui était impossible de savoir quelle était leur croyance, à moins de bêler Allah Akbar » pour tenter d’effrayer les loups non musulmans. Leur progression prudente mais rapide vers les premiers contreforts de la montagne se poursuivit et comme leur avait enseigné leur mère ils n’avançaient pas à la queue leu leu comme des moutons ignares mais avaient formé un triangle tournant ce qui leur permettait, tout en avançant, de mieux observer de tous les côtés. Si bien qu’ils parvinrent sains et saufs au pied des roches à la nuit tombante. Il y avait de nombreuses grottes où ils pourraient passer la nuit en sécurité. Comme leur avait expliqué leur mère il ne fallait pas qu’ils se mettent tous trois dans le même abri mais se séparer, puis barricader l’entrée de leur cachette respective. Mais le petit mouton noir avisé savait aussi qu’il lui faudrait, comme c’est le cas pour les terriers des rongeurs, trouver des grottes distinctes certes, mais communicantes de l’intérieur de sorte qu’ils puissent se secourir et se rassembler pour faire face collectivement au danger en cas de besoin. Ce qu’il finit par trouver, car dans les régions montagneuses rocheuses et caillouteuses l’eau généreuse, sinueuse et tumultueuse creuse de nombreuses galeries naturelles. Hélas, réveillé par le crissement de leurs sabots sur le granit, un vieux loup affamé et caché dans les buissons non loin de là depuis des heures, avait réalisé l’arrivée de ces jeunes moutons. Rusé et éduqué car informé des mésaventures de ses ancêtres, il ne se montra pas et étudia d’abord le manège des nouveaux venus. Il vit d’abord le plus jeune mouton blanc, bien insouciant, préparer l’entrée de son abri en la dissimulant avec un monceau de feuilles mortes. Bien qu’humides, elles ne pesaient pas lourd et le petit malin s’adressa à ses frères triomphant Vous voyez j’ai terminé le premier, c’est facile. Et qui pourrait imaginer qu’il y a une petite grotte derrière ce gros tas de feuilles mouillées », puis il se mit à cabrioler de joie et à entonner une de ces chansons que les jolies bergères leur avaient apprises Il était une bergère et ron et ron petit patapon, il était une bergère qui gardait ses moutons ron ron... » Le petit mouton brun, plus réaliste, barricada son entrée avec des branches d’arbre qu’il entrecroisa pour que cela fut plus solide et en mit plusieurs couches. Satisfait de son travail et fier de lui, il rejoignit son frère blanc. Ils entonnèrent à tue tête Il pleut, il pleut bergère rentre tes blancs moutons... » __ cette chanson que leur serinait leur berger depuis leur plus tendre enfance et qu’ils connaissaient par coeur__ car des nuages noirs avaient fait leur apparition sur la crête des cimes. Ils se moquèrent de leur grand frère noir en nage dont les muscles tremblaient encore car il avait roulé trois grosses pierres de granit deux pour fermer les galeries intérieures et l’autre pour l’entrée principale. La nuit venue, les trois frères réunis prirent une portion de leur ration de fromage, puis chacun rejoignit sa grotte, vida puis déplia son sac et s’endormit, enveloppé dans sa peau de mouton supplémentaire familiale et rassurante, en pensant émus à leur tendre mère. L’image de leur père qu’ils n’avaient connu que leur lorsqu’ils étaient agnelets s’était estompée mais planait encore dans leur rêves. La brave brebis, par amour, ne les avait jamais informés du sort que les hommes leur avaient réservé. Cependant le mouton noir plus perspicace se doutait bien que quelque chose de terrible était arrivé, et c’est bien pour cela qu’il avait perdu à jamais l’insouciance de ses frères blanc et brun. Pendant ce temps, au dehors, les éclairs lumineux de l’orage qui se rapprochait, zébraient les flancs de la montagne et étaient suivis de coups de tonnerre. Cependant les braves petits moutons épuisés par leur longue marche avaient sombré dans un profond sommeil, à l’exception de l’ainé qui, bien que somnolant, restait en veille. L’heure du loup qui avait tout observé était arrivée, il se dirigea, à pas de loup, vers le tas de feuilles rousses. Il n’eut même pas besoin de souffler, en quelques légers coups de patte l’entrée fut dégagée et les yeux luisants de violence il se précipita gueule ouverte vers l’agneau blanc réveillé en sursaut et terrorisé. Mais par chance le loup avait seulement planté ses crocs dans la peau de mouton blanc qui servait de couverture. Très agile le jeune mouton put se dégager puis s’enfuir avant que le loup ne réalise sa méprise. Bêlant de frayeur il s’engouffra dans la galerie qui le menait à la chambre de son grand-frère, le mouton noir, qui sorti brutalement de sa torpeur fit basculer prestement la lourde pierre empêchant le loup de pénétrer. Fou de rage le loup ressortit et bondit devant l’autre entrée et à grands coups de pattes et de dents détruisit les trois couches de branchages qui protégeaient la grotte du petit mouton brun qui lui rêvait béatement aux petites agnelles de la vallée. Ne perdant pas une seconde, le carnivore se jeta sur lui, plantant cette fois ses dents acérées dans la peau de mouton brune, le réveillant brutalement et blessant légèrement le dos du dormeur dont le sang ne fit qu’un tour. Mais là encore, la peau tannée ancestrale de mouton brun et l’entrainement qu’il avait reçu jour après jour de sa mère lui sauvèrent la vie. En dépit de l’horreur de l’attaque et de la douleur, Il se précipita dans la galerie qui menait à la grotte de son frère qui fit basculer la seconde pierre juste à temps. Sa fureur décuplée le loup affamé ressortit non il ne serait pas pitoyable comme son chrétien de grand-père et ses trois petits cochons roses ridicules. Il avait fait des études scientifiques lui ! Pensa-t-il. Il s’empara d’une longue et épaisse branche de bois dur qui lui servirait de levier pour forcer l’entrée de granit. Il savait que la pluie qui maintenant s’était abattue sur la montagne lui faciliterait la tâche car la terre détrempée bien que plus lourde lui éviterait d’être aveuglé par les flots de poussière habituels qu’il soulevait à chaque fois qu’il traquait les lapins dans les terriers. Effectivement avec son énergie démoniaque démultipliée par la rage et malgré sa vieillesse, il commença à évacuer la terre autour du bloc de pierre, puis introduisit la longue tige et pesa de toutes ses forces sur son extrémité pour ébranler la roche. De leur côté les trois petits moutons entamaient le combat pour leur vie. La férocité du loup et ses hurlements, les éclairs, la pluie battante et le bruit du tonnerre amplifié par la grotte caverneuse s’étaient conjugués pour ajouter de l’horreur à cette bataille dantesque qui semblait d’avance perdue pour les innocents herbivores. Unissant leurs efforts ils grattèrent le sol avec leurs petits sabots pour remettre de la terre devant la pierre au fur et à mesure que le loup évacuait celle-ci et enfonçait son levier pour la faire glisser ou rouler. Comme pour la Noiraude, le combat dura toute la nuit. Aux premières lueurs de l’aube, le loup comme les agneaux étaient épuisés, mais ces derniers cédaient peu à peu du terrain et le loup, les babines frémissantes, malgré sa fatigue avait perçu que sa victoire était proche. Mais au moment où tout espoir semblait perdu, le petit mouton noir réalisa d’un coup qu’ils avaient ainsi creusé dans la grotte derrière la pierre un trou béant de plusieurs mètres de profondeur. Ne craignez rien mes frères » dit-il, nous le tenons, aidons le loup à faire rouler la pierre sur la terre bien sèche de la grotte de sorte qu’il pense pouvoir se jeter sur nous puis nous dévorer d’un seul coup. Et en même temps il saisit les deux peaux de mouton noir que sa mère lui avait donné et demanda à ses frères de s’en couvrir pour se dissimuler, puis de se serrer très fort l’un contre l’autre afin qu’il puisse monter sur leurs épaules et former à l’arrière du trou avec eux une pyramide compacte. Il leur demanda de plonger leurs museaux dans la terre afin de les camoufler. Ainsi, dans la pénombre cette pyramide éclairée, en de très courts instants, par les éclairs fulgurants ressemblait à un loup noir colossal, monstrueux et d’une cruauté démoniaque, car les trois petits moutons avaient à l’unisson mêlé et modifié leurs bêlements angoissés et rauques aux coups de tonnerre répétés qui suivaient les éclairs. De la sorte on pouvait très bien confondre ce cri collectif avec celui d’un lupus Magnus, tueur de loups et d’hommes à la fois. Le petit mouton noir avait tout compris d’habitude c’était le loup qui se déguisait et montrait patte blanche pour tromper les chevreaux, mais cette fois ce serait l’inverse. Avec cette ruse Il tentait le tout pour le tout pour lui et ses frères, pour leurs vies. La résistance derrière la pierre ayant brusquement cessée, le loup sentit sa victoire proche. Il redoubla d’efforts désormais inutiles la roche libérée roula si facilement sur la terre sèche de la grotte qu’en une fraction de seconde il se trouva face à ce loup géant à huit pattes qui le menaçait, plus effrayant encore que celui du Gévaudan dont lui avait parlé son grand-père. Aveuglé de terreur par cette bête épouvantable, il ne vit pas le trou béant à ses pieds, et mu par cette force de survie que vous donne la peur d’une mort horrible, il poussa la pierre de toutes ses forces en avant pour tenter d’écraser le monstre qui se présentait devant lui. Emporté par l’élan il tomba en même temps que la grosse pierre dans l’énorme trou que les trois frères avait creusé sans le savoir, avec l’énergie du désespoir la nuit durant. Les moutons quittèrent leur déguisement. Les frères s’embrassèrent de joie, ils étaient sauvés. Ils étaient les meilleurs ! Ils regardèrent ce vieux loup encore en vie au fond de la fosse les pattes coincées dans la pierre, condamné à une mort lente et certaine. Tant pis pour lui ! Il ne leur restait plus qu’à quitter les lieux et rejoindre en héros les chamois et les mouflons des hauts sommets. Mais le petit mouton blanc interpella ses frères Alors nous ne reverrons plus jamais notre mère et nos frères et qui les protègera désormais alors que nous avons vaincu le loup aussi dangereux que ce vieux fermier ? ». Le petit agneau brun regarda le vieux loup affamé au fond de son trou, il était bien inoffensif désormais. Lui aussi sans doute avait des enfants qui l’attendait après la chasse et était menacé par les fermiers qui voulaient l’exterminer songea t-il. Alors pris de compassion il retira de son sac sa réserve de fromage de brebis et prenant son courage à deux pattes il descendit dans la fosse, en assurant ses sabots fourchus, comme les cabris sur les anfractuosités pierreuses. Il lui offrit sa part de fromage sans s’attarder et il remonta. La pauvre bête l’engloutit d’un coup avec un regard reconnaissant. Méfiant les trois moutons l’observèrent, mais plutôt que de repartir immédiatement vers la montagne ils continuèrent à le nourrir avec du fromage, des baies sauvages et des glands pendant plusieurs jours. Curieusement cette présence, fut-elle celle d’un loup, semblait au fil des jours réconforter les jeunes moutons, puisqu’aucun autre loup ne s’était aventuré près de leur grotte. Peut-être cette image du loup affaibli et réduit à l’impuissance leur rappelait-t-elle celle, furtive, de leur père bélier si fort et si combatif qui protégeait le troupeau et que le cruel fermier avait un beau matin d’hiver réduit à l’impuissance et humilié entravé, rasé, numéroté, puis poussé sans ménagement dans un camion avec beaucoup d’autres moutons tondus. Le loup avait repris quelques forces mais semblait avoir changé. Le fromage de brebis était excellent, il réalisait petit à petit qu’il n’était donc pas nécessaire de manger les moutons pour vivre. Il était musulman certes, mais lui aussi avait été éduqué par une mère aussi généreuse que celle de Romulus et Rémus. Il réalisa qu’il était en présence de vrais petits agneaux de Dieu, ceux qui sont capables malgré leur vulnérabilité de comprendre le malheur et la souffrance des autres bien plus cruels qu’eux. Alors mettant toute sa sincérité dans sa voix de loup il s’adressa à eux Aidez moi à me libérer et je vous jure sur la tête du prophète que je redescendrai avec vous à la ferme, que vous reverrez votre mère à qui je dois une reconnaissance éternelle de vous avoir mis au monde. Je vous protégerai désormais, des fermiers et de tous ceux qui voudront vous emmener à l’abattoir, mais aussi des autres loups qui vous menaceront. » Le petit mouton noir restait méfiant tant sa mère l’avait mis en garde des fourberies du loup. Mais en réfléchissant il savait aussi que le fermier était pire que le loup car tous les agnelets, ses propres frères, non destinés à devenir bélier, c’est-à-dire presque tous, finiraient très jeunes à l’abattoir, leurs belles agnelles restant réduites à mettre au monde des petits, à produire du lait, du fromage et de la laine vierge une vie durant. Eternelles veuves génitrices, puis devenues stériles elles-mêmes condamnées à leur tour, comme les vieux béliers de la bergerie. Mesurant les risques il se décida le vieux loup était encore assez faible mais peut-être était-il sincère. Il se souvint aussi que certaines louves, comme lui avait raconté sa vieille tante brebis, sont capables de nourrir des petits d’hommes. Alors peut-être ce loup lui aussi avait eu vent de cette histoire et cette capacité de modifier son âme de loup pour devenir meilleur. Courageusement il descendit à son tour dans la fosse et dégagea les pattes écrasées et brisées de la bête à l’aide de la tige en bois. Il s’assura que le loup n’avait pas d’autres fractures. Il lui fit, aidé de ses frères la courte échelle, ce qui permis au loup de se hisser péniblement hors de la fosse car ses pattes arrières fonctionnaient encore, preuve que sa colonne vertébrale n’avait pas été atteinte. Puis ils le mirent en position latérale de sécurité, qui est celle des agneaux dans le ventre de leur mère. Ils lui firent deux attelles avec les branches qui jonchaient la seconde galerie et disposèrent les feuilles mortes de la première galerie en guise de matelas. Enfin ils l’enveloppèrent dans la peau de mouton noir supplémentaire. Gardant les trois autres pour eux-mêmes car la grotte après l’orage était devenue encore plus froide et humide. Plusieurs jours de repos furent nécessaires, car le vieux loup avait été sérieusement blessé. Au fur et à mesure que son état s’améliorait, il prit conscience que sans cette brave brebis, qui avait appris des rudiments de secourisme à ses enfants il ne serait plus en vie. Le matin du sixième jour, il s’adressa à eux d’un ton ferme et décidé Je vais mieux, nous allons redescendre vers la ferme, vous aller revoir votre mère et vos frères et sœurs, je tiendrai mes engagements, garderai la bergerie mieux que vos chiens pourraient le faire, je vous protégerai du fermier jusqu’à la fin de mes jours. » Dès le lendemain le petit groupe se remit en marche vers la vallée le loup encadré par les agneaux et caché sous les peaux de moutons pour ne pas éveiller les soupçons. Au crépuscule le petit groupe parvint enfin à la ferme. Ainsi le loup n’avait pas menti, il avait ramené les petits à leur mère. Laissons à chacun d’entre nous imaginer la joie indicible de la mère brebis, qui entre-temps avait mis son agnelle au monde. Quelques années plus tard... Introduit dans la bergerie ce vieux loup reconnaissant et honnête tint si bien parole que le monde de la vallée changea en quelques années. Les loups étaient désormais accompagnés des jolies bergères qui ne tuaient plus les petits chatons qui mangeaient leur fromage car il y en avait à profusion. Le loup surveillait avec les chiens de berger des troupeaux entiers. Le fermier touché par tant de solidarité animale, mais peut-être craignant que l’animal ne devienne plus humain que l’homme et que Dieu nous abandonne à leur profit avait recentré son activité uniquement sur la laine, le lait et les fromages. Mais en agriculteur avisé, Il avait également diversifié son activité. Prenant acte de cette conjoncture favorable, il utilisa avec leur consentement, les cornes de bouc et de bélier combatifs devenues inutiles grâce au loup protecteur, pour fabriquer ces nombreux bijoux ruraux qui permettraient aux citadins de rêver à leurs campagnes perdues. Devenu un brave fermier il rêvait aux pièces d’or qui ruisselaient sur ses terres et il n’eut plus besoin de compter ses moutons pour s’endormir du sommeil du juste. Quant au vieux loup, il avait lui aussi réalisé que pour sauver ses propres petits-enfants il fallait faire la paix avec tous les autres animaux et s’expliquer avec tous les hommes. Il pouvait désormais compter sur la mère brebis, avec laquelle il partageait désormais la plus belle vie celle de tous les jours. OUI vraiment, le monde meilleur était en train de naître, ici et maintenant chez nous, sur cette terre, dans les montagnes. 298 575 155 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierCréer un compteSélectionsNous contacterRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidéosLes légendes sont fournies par nos de l'imageTaille du fichier34,5 MB 2,9 MB Téléchargement compresséDimensions4252 x 2838 px 36 x 24 cm 14,2 x 9,5 inches 300dpiDate de la prise de vue2 juin 2017Jusqu’à -70 % avec nos forfaits d’imagesPayez vos images à l’avance et téléchargez-les à la les remisesAcheter cette image dès maintenant…Usage personnelImpressions, cartes et cadeaux ou référence aux artistes. Usage non commercial uniquement. Non destinée à la $USPrésentations ou bulletins d’information19,99 $US49,99 $US69,99 $US199,99 $USRecherche dans la banque de photos par tags SommairePrendre soin des agneaux nouveau-nésBébé agneauComment les brebis et les agneaux se reconnaissent-ils ?Quelques raisons pour lesquelles une brebis pourrait rejeter ses agneauxParfois, les brebis volent les agneaux d’autres brebisBrebis malades et agneaux triplés sur la bouteilleUne histoire d’agneaux rejetés à troisNe pas perturber le processus de liaison entre la brebis et son agneauDonner le colostrum à l’agneau dans les 24 heures suivant la naissanceRecette de remplacement du colostrumUne autre brebis adopte un agneau rejetéDifférentes méthodes pour faire adopter un agneauSi vous devez embouteiller l’agneauProgramme d’alimentation des agneaux pour la première semaineAlimentation après la première semaineGarder l’agneau rejeté au chaud et en compagnie d’autres moutonsUtilisation du lait en poudreLa tétine d’un biberon ne convient pas aux agneauxComment nourrir un agneau en bouteilleLes agneaux doivent être nourris au biberon pendant au moins deux moisEt s’il y avait d’autres agneaux à nourrir ?Parfois, vous pouvez utiliser des mères porteusesMélange complémentaire d’alimentationQuestions Réponses Prendre soin des agneaux nouveau-nés J’élève des moutons depuis plus de 30 ans. J’élève une très vieille et rare variété néerlandaise appelée Drenthe Heath Sheep, ou Drents Heideschaap en néerlandais. Cette race est toujours très proche de la nature et du comportement naturel. Les brebis prennent très bien soin de leurs propres agneaux. Il m’arrive cependant de devoir intervenir lorsque, pour une raison quelconque, la brebis ne veut pas ou ne peut pas nourrir ses agneaux toute seule. Tous les éleveurs ne prennent pas soin d’un agneau rejeté ou abandonné. Certains disent que si une brebis rejette son agneau, il doit y avoir un problème et ils se débarrassent des deux. Je ne le fais pas, car il y a tellement de raisons parfois externes pour lesquelles les brebis ne prennent pas soin de leurs agneaux. Je donne toujours une seconde chance à une brebis pour lui prouver qu’elle peut être une bonne mère. Si elle rejette ses agneaux une deuxième fois l’année suivante, je sais qu’elle n’est pas une bonne mère et je ne reproduis pas la brebis. Bébé agneau J’ai remarqué que les gens appellent souvent un agneau baby lamb », mais baby lamb » est un terme impropre. C’est une double référence à la même chose, pour ainsi dire. Un agneau est le bébé d’un mouton. Comme un chiot est le bébé d’un chien et un chaton est le bébé d’un chat. Naissance d’un agneau Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de prendre des photos de la naissance d’un agneau du début à la fin. Hélas, en raison de certaines règles qui échappent à notre contrôle, je ne peux pas montrer chaque étape du parcours. Naissance d’un agneau capter l’odeur. Lorsqu’une brebis met bas, elle fait ces bruits spéciaux qui ressemblent un peu à des ronflements. Elle parle à sa progéniture à l’intérieur. Une fois que l’agneau est né, ils font tous deux des bruits. L’agneau et la brebis ont leur propre bruit ou voix spécifique. C’est ainsi qu’une brebis et son agneau se reconnaissent au milieu d’un grand troupeau. Ils reconnaissent également l’odeur de l’autre. Mettez un autre agneau devant une brebis et elle le repoussera, de façon non amicale. Nos brebis ne pardonnent pas aux agneaux des autres brebis et vont même le prendre dans leurs cornes et le balancer en l’air. En quelques heures, les agneaux apprennent à rester avec leur mère et à se tenir à l’écart des autres brebis. Dans notre race, il est presque impossible de laisser une brebis élever un agneau qui n’est pas le sien. Dans d’autres races, cela se fait souvent et on n’a pas besoin de nourrir au biberon un agneau abandonné. Mais nos brebis sont très impitoyables et blesseront ou tueront un étrange agneau s’il s’approche trop près d’elles. Quelques raisons pour lesquelles une brebis pourrait rejeter ses agneaux La brebis n’a pas d’instinct maternel. Cela arrive parfois et quand cela arrive, la brebis peut être très, très méchante avec ses agneaux. Elle ne veut pas les avoir près d’elle. Dans un tel cas, je ne me reproduirai plus avec elle. . L’accouchement cause beaucoup de douleur à la brebis. Une jeune brebis associe souvent la douleur de la naissance à l’agneau et ne veut pas qu’il s’approche d’elle par la suite. Cela m’est arrivé une fois. La jeune brebis a été très impolie envers son agneau et l’a même pris sur ses cornes. J’ai décidé de ne plus me reproduire avec cette brebis. La brebis est trop jeune. Si la brebis est trop jeune, elle ne sait peut-être pas encore quoi faire avec un agneau. Cela peut se produire lorsque l’on accouple avec des brebis la même année que celle de leur naissance. Les brebis de la lande de Drenthe mûrissent très lentement, comme les animaux sauvages. Je ne me reproduis jamais avec des brebis l’année même de leur naissance. L’agneau est malade ou faible. Il peut y avoir quelque chose qui ne va pas avec l’agneau. La plupart des brebis le sentent et ne s’en soucient plus. Bien sûr, vous pouvez essayer de garder l’agneau en vie, mais je ne le fais pas. Si l’agneau n’est pas bon, je l’euthanasie, parce que je ne veux pas me reproduire avec des animaux faibles. Quelque chose ne va pas avec les dents de l’agneau. Cela provoque des douleurs lors de l’allaitement. Les agneaux naissent avec des dents dans la mâchoire inférieure. Pour éviter de blesser les tétines de maman pendant qu’elle boit, les dents de l’agneau sont recouvertes d’une couche de peau douce. Parfois, cette peau ne couvre pas toutes les dents et alors, elle fait mal pendant que l’agneau suce la tétine. La brebis peut être malade. Parfois, les brebis peuvent souffrir de différentes choses. Comme une inflammation de la mamelle ou une mauvaise mamelle. Il arrive aussi que le placenta ne sorte pas et s’infecte. Dans tous ces cas, vous devez appeler votre vétérinaire car la brebis pourrait mourir d’une mort douloureuse. L’agneau a été touché par des inconnus. Ne jamais laisser la famille ou les amis prendre un agneau nouveau-né. Un agneau pris trop tôt peut changer d’odeur et faire en sorte que la mère ne reconnaisse plus son propre agneau. Même si vous êtes le propriétaire/éleveur, faites attention à ne pas caresser votre chien avant de prendre un agneau. Quelque chose a fait peur à maman. Prenez des précautions pour qu’aucun chien ne puisse effrayer la mère pendant la mise bas de ses agneaux. Une fois, chez une amie, une brebis avait mis bas tout près de la clôture. Le chien du voisin est venu en courant et en aboyant. La brebis était si effrayée qu’elle n’osait plus s’approcher de son agneau. Parfois, les brebis volent les agneaux d’autres brebis Si vous élevez des agneaux, vous pouvez rencontrer cette étrange situation. Voici ce qui s’est passé dans ma ferme. Cette histoire pourrait vous aider à éviter de perdre un agneau. J’ai eu une fois une brebis qui volait les agneaux d’autres brebis, bien avant qu’elle ne mette bas. La première fois que cela s’est produit, j’ai cru qu’elle avait mis bas du jour au lendemain. Mais plus tard dans la journée, j’ai entendu l’agneau bêler très fort et j’ai découvert que la maman » n’avait même pas encore de pis. J’ai ramené la brebis et l’agneau à la maison et j’ai commencé à nourrir l’agneau au biberon d’abord avec du colostrum artificiel. Deux mois plus tard, alors que je faisais ma tournée d’inspection quotidienne, j’ai découvert un tout petit agneau dans l’herbe. Je me suis dit Ce n’est pas possible, toutes les brebis ont donné naissance ». Puis cette même brebis est venue voir l’agneau, et j’ai vu qu’elle avait un gros pis gonflé. J’ai alors réalisé que l’agneau que je nourrissais encore au biberon n’était pas du tout le sien. Qu’elle avait volé cet agneau à une jeune brebis qui avait donné naissance à des jumeaux cette nuit-là. J’avais remarqué que cette jeune brebis était très agitée et nerveuse. Un an plus tard, cette brebis a volé l’un des jumeaux qui avaient déjà deux semaines. Elle ne voulait pas le laisser partir et se battait contre la vraie mère de l’agneau. Il m’a fallu beaucoup de temps et beaucoup de course avant de pouvoir l’attraper. J’ai dû l’emmener loin des autres brebis et la garder dans la grange jusqu’à ce qu’elle mette au monde ses propres bébés trois semaines plus tard. Brebis malades et agneaux triplés sur la bouteille Une histoire d’agneaux rejetés à trois En 2015, j’avais une brebis qui portait une lourde charge. Je pensais qu’elle avait des jumeaux à l’intérieur. La dernière semaine de sa grossesse, elle pouvait à peine se tenir debout, elle trébuchait beaucoup sur ses propres pieds, mais elle mangeait toujours bien. La naissance s’est très bien passée et a été rapide, mais elle n’a pas du tout réagi aux cris des triplés qui étaient sortis. Elle ne les a pas rejetés non plus, mais elle s’est détournée lorsque les agneaux ont essayé de trouver ses tétons. J’ai donc vérifié si tout était en ordre en bas. J’ai découvert que cette brebis avait une très petite mamelle qui ne contenait presque pas de lait. L’année dernière, il n’y avait eu aucun problème avec cette brebis, j’ai appelé le vétérinaire pour savoir ce qui pouvait se passer. Il m’a dit que les brebis qui portent des triplés n’ont pas beaucoup de place dans leur ventre. Les agneaux prennent tout l’espace et se pressent contre tous les organes. L’estomac ne peut plus contenir beaucoup de nourriture nécessaire. En fait, cette brebis était morte de faim, donnant tout ce qu’elle avait à ses triplés à l’intérieur. Après la naissance, elle était faible et avait besoin de toutes ses forces pour continuer à vivre. En lui donnant une nourriture très nutritive et quelques injections de vitamine B12, on l’a aidée à se rétablir. C’était la première fois que je rencontrais cela en 30 ans d’élevage. Note ! Il est très important qu’une brebis et son agneau aient le temps de se lier. Ne pas perturber le processus de liaison entre la brebis et son agneau Il faut faire attention à ne pas perturber le lien entre la brebis et son agneau nouveau-né. La brebis ne doit pas s’opposer à ce que son gardien habituel l’éleveur touche son agneau. Elle peut cependant s’opposer à ce que des étrangers aient une odeur qu’elle ne reconnaît pas. Si un étranger prend l’agneau et le retient pendant un certain temps, l’agneau peut prendre leur odeur. La brebis peut ne plus reconnaître son agneau et le rejeter. Parfois, je laisse des amis regarder une naissance, mais toujours à distance. Il est essentiel de donner à la mère et à l’enfant le temps de créer des liens. Lorsqu’elles mettent bas dans les champs, une brebis trouvera toujours une place loin des autres moutons, quelque part dans un coin de la prairie. Elle y restera parfois plusieurs jours, jusqu’à ce qu’elle pense qu’il est temps de présenter ses agneaux aux autres moutons. Certaines brebis sont si protectrices qu’elles attaquent une brebis ou un agneau qui s’approche trop près. Cette année, j’ai même reçu un coup de tête d’une brebis quand j’ai essayé de voir si son agneau était un garçon ou une fille. Bas les pattes ! », a-t-elle dit. C’est à moi. » Prendre soin d’un agneau rejeté Donner le colostrum à l’agneau dans les 24 heures suivant la naissance Les agneaux doivent boire une certaine quantité de colostrum dans les 24 heures suivant la naissance. Le colostrum contient toutes sortes de substances qui protègent l’agneau contre les maladies. Vous pouvez obtenir du colostrum en trayant les brebis ou, si cela ne fonctionne pas, vous pouvez utiliser le colostrum des vaches ou des chèvres. Vous pouvez le faire à l’avance et le conserver au congélateur en petits cubes pour qu’il ne mette pas trop de temps à fondre. De nos jours, vous pouvez également acheter du colostrum artificiel. Pour être sûr, l’éleveur doit avoir au moins deux paquets à portée de main au début de la saison d’agnelage. Les brebis mettent souvent bas la nuit. Si vous n’avez pas de colostrum, une autre possibilité est la recette suivante. Recette de remplacement du colostrum Une pinte de lait frais de vache ou de chèvre cru utilisez du lait de vache pasteurisé de bonne qualité si le lait cru n’est pas disponible. Deux jaunes d’œufs. Deux cuillères à café de glucose ou de lactose en cas d’indisponibilité, utilisez du sucre. Une cuillère à café d’huile de foie de morue. Bien mélanger et donner à l’agneau en petites portions. Cette formule ne contient aucun des anticorps dont les agneaux ont besoin. Les agneaux ne sont pas immunisés par le placenta avant la naissance. Ils doivent l’ingérer par le colostrum. Cette formule peut maintenir l’agneau en vie jusqu’à ce que vous puissiez obtenir du colostrum d’un autre endroit. Vous pouvez nourrir le colostrum si la date d’expiration est passée depuis peu. Mais vous ne pouvez plus le nourrir s’il date de l’année dernière. Il se pourrait bien que les éléments de travail ne fonctionnent plus et que l’agneau meure alors. Mais en cas de réelle urgence, c’est mieux que rien. Une autre brebis adopte un agneau rejeté La plupart des brebis n’acceptent pas l’agneau d’une autre brebis, mais parfois vous avez de la chance. Cela ne peut réussir que si vous avez deux brebis ou plus qui livrent des agneaux à peu près en même temps. Il est très difficile de faire adopter à une autre brebis un agneau qui n’est pas le sien. Il existe plusieurs méthodes que vous pouvez essayer. Il faut être très prudent car on peut se retrouver avec un autre agneau qu’il faut nourrir au biberon. Si la brebis que vous avez en tête est trop stressée, elle risque de rejeter son propre agneau aussi, et ce n’est pas ce que vous voulez. Différentes méthodes pour faire adopter un agneau Enduisez l’agneau rejeté avec le liquide de naissance de l’autre brebis et mettez-le devant elle. Elle pourrait croire qu’elle a mis au monde des jumeaux. Il y a une petite chance que vous puissiez tromper la brebis. Mais cela n’a jamais fonctionné pour moi. Certains éleveurs qui ont un agneau mort-né enlèvent la peau de cet agneau et la mettent sur l’agneau rejeté. Ils mettent l’agneau devant la brebis qui a perdu son agneau. Je n’ai jamais essayé cela. Il existe ce qu’on appelle des sprays d’adoption ». On les utilise sur les deux agneaux, celui qui est rejeté et celui qui ne l’est pas, pour tromper la mère. Mais cela n’a jamais fonctionné pour moi. Parfois, on peut avoir de la chance quand une brebis a un instinct maternel débordant. Elle peut réagir très fortement au son d’un agneau en détresse et rejeté. Cela se produit parfois avec des brebis qui ont déjà eu des agneaux et cela n’est arrivé qu’une fois ou l’une des miennes au bon moment. La brebis a adopté un agneau rejeté au moment où elle était en train d’accoucher de ses propres agneaux. J’étais si heureuse que j’aurais pu l’embrasser pour m’être débarrassée de la charge de l’alimentation au biberon. Si vous devez embouteiller l’agneau L’alimentation au biberon doit se poursuivre pendant au moins deux mois, mais il est préférable de la prolonger un peu. Cela prend du temps. Je ne le fais que si je pense que l’agneau a une bonne chance de devenir un mouton en bonne santé. Élever un agneau faible à tout prix n’est pas bon pour vous, l’agneau. Ce n’est certainement pas bon pour votre troupeau si vous voulez garder la race en bonne santé et forte. Les agneaux nouveau-nés boivent peu, mais souvent, de sorte que pour commencer, il faut les nourrir toutes les deux heures. Vous pouvez soit utiliser un biberon de bière avec une tétine en caoutchouc, soit acheter un biberon spécial pour les agneaux. J’ai utilisé les deux au cours des dernières années, mais ces derniers temps, je préfère les biberons. Ils ont une échelle graduée imprimée dessus, ce qui vous permet de savoir exactement la quantité que boit chaque agneau. La plupart du temps, vous n’avez pas besoin de nourrir un agneau en bonne santé pendant la nuit. Il survivra à la nuit sans et est d’autant plus disposé à boire tôt le matin quand il a faim. Si vous avez un agneau très faible, vous devez le nourrir la nuit aussi. Les premiers jours, il peut être un peu difficile de faire boire l’agneau à la bouteille. Vous devez essayer encore et encore jusqu’à ce qu’il le saisisse. Programme d’alimentation des agneaux pour la première semaine Toutes les deux heures, de tôt le matin à tard le soir. 8 heures du matin 10 heures du matin 12h00 14 heures 16 heures 18 heures 20 heures 22 heures Si vous vous couchez tard, donnez le dernier repas à minuit. Alimentation après la première semaine Après les deux premières semaines, vous réduisez les repas à toutes les trois heures. N’oubliez pas d’augmenter la quantité de lait aussi.. Au cours du deuxième mois, les agneaux augmentent leurs portions mais boivent moins souvent. De la même manière que les bébés humains. Suivez les instructions sur le paquet de lait en poudre et soyez un peu créatif. Si un agneau continue à bêler tout le temps, c’est qu’il ne reçoit pas assez de lait. Garder l’agneau rejeté au chaud et en compagnie d’autres moutons Certains éleveurs séparent un agneau abandonné des autres moutons. Ils le mettent dans une petite boîte sous une lampe chauffante suspendue. Je ne fais jamais ça, parce qu’alors l’agneau est isolé. Quand l’agneau ne voit que les humains qui le nourrissent, il est possible qu’il oublie que c’est un mouton. L’agneau s’associe alors à son gardien. En 2001, lorsque la fièvre aphteuse a explosé en Europe, j’ai eu un agneau abandonné. Nous n’avions pas le droit de déplacer un mouton, mais au lieu de le laisser mourir dans la prairie, je l’ai ramené chez moi pour le nourrir au biberon. Comme j’étais presque la première personne qu’il voyait, l’agneau pensait que j’étais sa mère et elle me suivait partout. C’était bien sûr très mignon à voir. Au bout de deux mois, je l’ai ramené dans la prairie. Je n’ai jamais vu un agneau courir aussi vite loin des autres moutons, bêlant et criant. C’était des étrangers pour elle et ils lui ont fait une peur bleue. Elle a couru vers les gens qui passaient dans la prairie, en criant à pleins poumons. Elle les a suivis jusqu’au bout de la prairie. Il lui a fallu plusieurs semaines pour réapprendre à être un mouton. Pourtant, elle n’a jamais cessé de me voir comme sa mère. Chaque fois que j’entrais dans la prairie, elle se mettait sous mes pieds. A la fin, j’ai dû la vendre, parce que je tombais toujours sur elle. Depuis lors, je garde des agneaux abandonnés en compagnie d’autres moutons. Pendant la première semaine, je les garde dans la grange jusqu’à ce que l’agneau sache que sa nourriture vient de moi. Ils apprennent vite et dans un jour ou deux, ils vont venir en courant quand vous les appelez. Utilisation du lait en poudre Il existe un lait en poudre spécial pour les agneaux. Il contient tous les minéraux et vitamines dont les agneaux ont besoin. Veillez à acheter le bon lait, pas celui pour les veaux, et n’utilisez jamais de lait de vache que les humains boivent. Les magasins qui vendent des aliments pour animaux d’élevage disposeront de cet aliment d’appoint. Achetez des sacs de grande taille immédiatement, car vous en aurez besoin de plusieurs jusqu’à la fin de l’alimentation au biberon. Les sachets contiennent des instructions sur la façon de diluer la formule avec de l’eau. Suivez ces instructions, ou votre agneau tombera malade. Le premier caca que l’agneau fait doit être noir. Ensuite, la couleur sera jaune vif et il peut s’agir d’une substance très collante. Elle peut coller à la queue et aux pattes de l’agneau. Veillez à ce que la queue ne soit pas collée » à son derrière, sinon l’agneau ne pourra pas sortir sa crotte. Vous pouvez nettoyer son derrière avec un chiffon et de l’eau chaude. La tétine d’un biberon ne convient pas aux agneaux Les sachets contiennent des instructions sur la façon de diluer la formule avec de l’eau. Suivez ces instructions, ou votre agneau tombera malade. Le premier caca que l’agneau fait doit être noir. Ensuite, la couleur sera jaune vif et il peut s’agir d’une substance très collante. Elle peut coller à la queue et aux pattes de l’agneau. Veillez à ce que la queue ne soit pas collée » à son derrière, sinon l’agneau ne pourra pas sortir sa crotte. Vous pouvez nettoyer son derrière avec un chiffon et de l’eau chaude. Alors, pourquoi ne pas nourrir un agneau avec un biberon ? Eh bien, la différence réside dans la longueur des tétines. Les femmes ont les tétons courts et les brebis ont les tétines longues. Si vous utilisez une tétine faite pour un bébé humain, l’agneau ne pourra pas bien se tenir. Vous pouvez l’essayer si rien d’autre n’est disponible, mais il ne sera pas facile pour l’agneau de boire suffisamment de lait. Les magasins de fournitures agricoles vendent des biberons spéciaux pour agneaux avec des tétines de la bonne taille. Mettez l’agneau dans une position telle que sa tête soit éloignée de vous. Assurez-vous que l’agneau ne puisse pas reculer. Au début, vous devez lui ouvrir la bouche et lui mettre le mamelon. Pressez un peu pour que l’agneau goûte un peu de lait et, quand l’agneau a faim, il commence à téter. Parfois, il faut exercer une certaine pression ouvrir la bouche pour faire entrer le mamelon. Le fait de tenir la tête sous le menton permet de maintenir la tête dans la bonne position. Assurez-vous que l’agneau n’aspire pas d’air. Après un jour ou deux, ils savent qui les nourrit et quand ils deviennent plus forts, vous pouvez changer de position. Après une ou deux semaines, je leur apprends à boire au bar à lait et quand ils savent où le trouver, ils se déplacent tous vers la prairie. Ensuite, il suffit de remplir le réservoir deux ou trois fois par jour et ils peuvent boire quand ils veulent. Comment nourrir un agneau au biberon Les agneaux doivent être nourris au biberon pendant au moins deux mois Si vous voulez que les agneaux grandissent en bonne santé, vous devez les nourrir au biberon au moins jusqu’à ce qu’ils aient deux mois ou deux mois et demi environ. À ce moment-là, je leur donne moi-même un ou deux biberons par jour ou je remplis le pot de lait une fois par jour jusqu’à ce qu’ils aient trois mois, mais c’est parce que notre race est une race à croissance lente. À l’âge d’environ deux semaines, l’agneau commence à grignoter de l’herbe ou du foin. En vieillissant, vous remarquerez qu’il commence à mâcher sa part aussi, mais il a encore besoin de son lait. Les brebis qui nourrissent leurs agneaux sont de moins en moins patientes lorsque les agneaux veutnt boire. Elles aussi réduisent leur temps d’alimentation jusqu’à ce qu’elles refusent de les laisser boire du tout. Les agneaux de deux mois ont toujours besoin d’un supplément de nourriture, que vous pouvez leur donner sous forme de concentré d’agneau, mais sachez que certaines races de moutons ont besoin de cuivre dans leurs minéraux et d’autres pas. Pour la plupart des races ovines, développées pour la production de viande, le cuivre est un poison. Pour la plupart des races primitives, le cuivre est essentiel à leur survie. Si elles ne reçoivent pas assez de cuivre, les moutons tombent malades et peuvent mourir. Chaque prairie est différente en ce qui concerne la quantité de minéraux et de vitamines naturels qu’elle contient. Il est indispensable de fournir des minéraux en plus aux moutons. Ils ne se suralimentent pas, ils ne prennent que ce dont ils ont besoin. Certaines années, ils ne vident pas un seau, d’autres années, ils n’en ont pas assez et en mangent trois. On ne peut jamais le savoir. Lorsque vous achetez des moutons, n’oubliez pas de demander si la race a besoin de cuivre ou non. Et s’il y avait d’autres agneaux à nourrir ? Si vous avez plus d’un agneau à nourrir au biberon, recherchez les mangeoires à lait multi-têtes. Vous pouvez apprendre à de nombreux agneaux à boire dans ces mangeoires. Cela prend du temps, car certains agneaux sont intelligents et d’autres ne le sont pas ou sont très têtus. L’inconvénient des mangeoires à lait est que vous n’avez aucun contrôle sur la quantité de lait que boit chaque agneau. Les agneaux forts prennent les plus grosses portions et les agneaux faibles n’en reçoivent souvent pas assez. J’ai donc remplacé ma mangeoire à lait à plusieurs tétines par une mangeoire à lait à plusieurs bouteilles. En 2015, en raison des circonstances, j’ai dû nourrir 8 agneaux en même temps au biberon. Dans la vidéo ci-dessous, vous pouvez voir comment j’y suis parvenu. Parfois, vous pouvez utiliser des mères porteuses Un de mes amis a des ânes et les élève aussi. Elle a parfois eu l’occasion d’utiliser ces ânes comme mère de substitution pour ses agneaux rejetés. Note ! Une mère porteuse ânesse peut aider, mais je vois plutôt la brebis prendre soin de son ses agneaus de façon naturelle Brebis allaitantes Mélange complémentaire d’alimentation Le mélange pour moutons est un complément alimentaire pour les brebis en gestation. Elles ont besoin d’une alimentation supplémentaire pour mener à bien leur gestation et pour produire plus de lait. Vous pouvez donner aux agneaux un mélange spécial de complément alimentaire à partir de l’âge de trois à quatre semaines. Le mélange de mouton est constitué d’aliments séchés à grain comprenant tous les minéraux dont ils ont besoin. Il aide les agneaux à se préparer pour l’hiver. Les agneaux nés à la fin de l’été bénéficient tout particulièrement du mélange pour moutons. Lorsqu’ils commencent à manger de l’herbe, celle-ci est pauvre en vitamines. La durée de l’alimentation du mélange de moutons dépend de l’état des brebis et des agneaux. J’arrête de nourrir les moutons avec du mélange lorsque l’herbe repousse au printemps et que les brebis et les agneaux peuvent manger la nouvelle herbe. Questions Réponses Question Nous avons un bébé agneau qu’on nous a donné et il n’a pas d’autre compagnie que nous. Pas d’autres agneaux. Je pense qu’il est seul et qu’il n’arrête pas de pleurer. Qu’est-ce que je fais ? Comment puis-je le calmer ? Réponse Lorsque quelqu’un vous donne un agneau rejeté, vérifiez toujours s’il a reçu du colostrum dans les 24 heures suivant sa naissance. S’il n’a pas reçu de colostrum, c’est un cas perdu et l’agneau finira par mourir. Lorsque vous élevez un agneau rejeté, vous devez garder à l’esprit qu’un mouton est un animal grégaire. S’il est retiré du troupeau, il sera nerveux et commencera à considérer les personnes qui s’occupent de lui comme sa propre espèce ». En d’autres termes vous êtes les membres de son troupeau. Élever un agneau représente beaucoup de travail pendant au moins trois mois et le problème est qu’il s’attachera tellement à vous qu’il sera mort de peur s’il a été remis aux autres moutons. Il ne saura pas qu’il s’agit d’un mouton. Il faudra des semaines/mois avant qu’il ne revienne à la normale. En outre, s’il s’agit d’un agneau de boucherie, vous rencontrerez un autre problème lorsque cet agneau deviendra adulte. Les béliers sont très différents des brebis en ce qui concerne le comportement naturel. Il commencera à défendre son » territoire et se retournera contre vous à un moment ou à un autre. C’est une chose à laquelle il faut réfléchir sérieusement. Ce que vous devez faire dans le cas décrit ci-dessus, c’est jouer avec l’agneau, lui accorder de l’attention, vous promener dans le jardin ou le pré si vous en avez un. L’agneau vous suivra tout comme il suivrait sa mère. Donnez-lui son lait régulièrement. Un moyen de l’aider est de mettre une horloge à tic-tac sous un coussin de paille dans ses quartiers, cela pourrait lui donner une idée du cœur de sa mère qui fait tic-tac dans le ventre de sa mère. Question J’ai un agneau de lait de 3 jours qui ne fait pas caca tout seul. J’ai donné 3 lavements qui font sortir des crottes dures et froides mais elle ne semble pas en passer une seule. Elle court partout et veut la bouteille, mais comment puis-je la faire repartir elle-même ? Réponse Dans ce cas, mon conseil est de contacter un vétérinaire pour voir ce qui ne va pas avec l’agneau. Question Quelle quantité de pénicilline dois-je donner à un agneau de 1 semaine et 3 jours ? Réponse Pourquoi diable voudriez-vous donner de la pénicilline à un agneau ? Si l’agneau est malade, emmenez-le chez un vétérinaire. Ne faites jamais de bêtises avec des médicaments non autorisés. Question On m’a donné un agneau qui était un triplet. La mère avait une mastite et le bébé a reçu du colostrum. Le sixième jour, le bébé a bu 2oz à 10 heures du matin, puis n’a pas voulu prendre le biberon. Il ne buvait que de l’eau dans un bol. Le septième jour, je lui ai donné de force 2oz. Le bébé a uriné et fait caca des boulettes semi-dures. Aujourd’hui, je l’ai nourri de force avec 2 oz. Sa respiration semble un peu râpeuse, et ce matin, j’ai pu entendre quelque chose comme une congestion. Dois-je continuer le gavage ? Dois-je lui administrer des antibiotiques ? Réponse Lorsque les choses se passent comme décrit, vous devez toujours consulter un vétérinaire dès que possible. Les jeunes agneaux sont fragiles et n’ont pas beaucoup de réserves. Question Le caca de mon agneau orphelin nouveau-né est jaune clair, mais il court, il n’est pas collant. Est-ce normal ? Réponse Si le premier caca jaune d’un agneau coule, je le surveille de près pendant une journée. Assurez-vous que votre lait en poudre est le bon mélange de poudre et d’eau. S’il continue à couler à chaque fois, contactez un vétérinaire. La diarrhée n’est pas bonne pour un jeune agneau, il sera déshydraté et mourra ensuite. Question Un agneau rejeté doit-il faire caca après 48 heures ? Réponse Un agneau doit faire caca dans les 24 heures après avoir bu du colostrum. Le premier caca est noir, goudronné comme un caca épais. Après cela, le caca est d’un jaune assez vif. Si un agneau ne fait pas caca du tout, assurez-vous de vérifier si l’agneau a un anus. Il arrive parfois que des agneaux naissent sans anus et qu’un tel agneau meure en quelques jours parce qu’il ne peut pas faire caca. Question Vous avez dit qu’après que l’agneau rejeté ait atteint l’âge de 2 semaines, vous le laissez avec le troupeau. Est-ce que c’est pour la nuit ? Nous avons un agneau de 2 semaines qui n’aime pas la cage dans laquelle nous l’avons mis. Il est bien quand nous le laissons sortir de la cage et il est très heureux dans le pâturage, jouant avec ses nouveaux amis les agneaux. J’ai peur que l’autre, en protégeant les brebis, ne fasse du mal à notre agneau pendant la nuit. Des idées ? des suggestions ? Réponse Le mieux est de laisser l’agneau avec le troupeau, même pendant la nuit. De cette façon, elle apprend les ficelles du métier et à se comporter comme un mouton. Pas besoin de s’inquiéter pour les autres brebis, l’agneau apprendra rapidement à éviter la confrontation et elle trouvera un abri avec les autres agneaux. Séparer l’agneau du troupeau chaque nuit est très stressant pour l’agneau. Question De quel type de maison un agneau de 3 semaines a-t-il besoin ? Par exemple, beaucoup de foin, une lampe chauffante ? Réponse Un agneau de 3 semaines a besoin d’un endroit assez petit mais sûr à l’intérieur de la grange s’il est seul. Nous sommes en février et il fait encore froid dehors du moins si vous ne vivez pas en Australie et oui, une lampe chauffante est indispensable, beaucoup de paille ou de foin sur le sol et beaucoup de lait chaud pour remplir son ventre. Question Un agneau peut-il être rejeté en raison d’une malformation de naissance ? Réponse Oui, un agneau peut être rejeté en raison d’une malformation de naissance. Un tel agneau n’agira pas comme un agneau en bonne santé et donc la mère le rejettera. Très souvent, il apparaît par la suite que la brebis avait raison et que l’agneau était devenu un adulte faible. Question Combien de temps les moutons donnent-ils du lait à leurs agneaus ? Réponse Les brebis vont nourrir leurs agneaux avec du lait pendant plusieurs mois. Un agneau devrait boire le lait de sa mère pendant au moins deux mois, avant de pouvoir être séparé, mais il est préférable de laisser les agneaux boire du lait jusqu’à trois ou quatre mois. Cela les aidera à devenir des brebis en bonne santé. Question Combien de fois les agneaux dorment-ils ? Réponse Je n’ai jamais vérifié le nombre exact de fois où les agneaux dorment, mais au début, ils dorment beaucoup et mangent beaucoup. Question Pouvez-vous faire en sorte qu’une brebis s’occupe de son agneau après qu’elle l’ait rejeté ? Réponse Lorsqu’une brebis rejette son agneau, elle le fait pour une raison. Cependant, la raison pour laquelle elle le fait, n’est pas toujours claire pour nous, les humains. La plupart du temps, il n’est pas possible de persuader la brebis d’accepter l’agneau après qu’elle l’ait rejeté. Parfois, il est utile d’attacher la brebis pour qu’elle ne puisse pas voir l’agneau, mais dès qu’elle commence à lui donner des coups de pattes arrière, vous pouvez l’oublier. Question Combien de temps faut-il à un agneau nouveau-né pour se lever ? Réponse Juste après la naissance, un agneau essaie de se lever. Il tombe plusieurs fois, mais dans la plupart des cas, il ne met pas longtemps à se relever et à chercher le lait de sa mère. Lorsqu’un agneau nouveau-né n’essaie pas de se lever et reste couché pendant plus d’une heure, c’est que quelque chose ne va pas et qu’il faut appeler un vétérinaire.

agneau mort dans le ventre de la brebis